LeBateau-phare s’organise autour de deux duels psychologiques, l’un entre un pĂšre et son fils, l’autre entre le pĂšre, capitaine d’un bateau-phare, et un gangster en cavale. Selon la rĂšgle des tournages confinĂ©s, l’histoire du film a contaminĂ© son tournage, avec des affrontements d’ego entre Klaus Maria Brandauer (dont la ressemblance physique avec Skolimowski n’est LepĂšre Ă©tait peintre, le fils cinĂ©aste [ Codycross Solution ] Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Le pĂšre Ă©tait peintre, le fils cinĂ©aste. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. AlainSembĂšne (Fils aĂźnĂ© du cinĂ©aste SembĂšne Ousmane) -“Mon pĂšre Ă©tait un homme sans compromission” Le Patriote : Le 21Ăšme Vay Tiền Nhanh. Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin d’aide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin d’aide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ  pour vous fournir des CodyCross Le pĂšre Ă©tait peintre, le fils cinĂ©aste rĂ©ponses et d’autres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi d’autres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Saisons Groupe 71 Grille 3RENOIR L E F R A N C E Fiche technique France, Allemagne, Italie, Russie. - 2003 - 1h24 RĂ©alisateur Alexandre Sokurov ScĂ©nario Sergey Potepalov Image Aleksandr Burov Montage Sergey Ivanov Musique Andrey Sigle Costume Bernadette Corstens InterprĂštes Andrey Shchetinin le pĂšre Aleksey Neymyshev le fils Alexander Rasbash Sacha Fedor Lavrovasukhina Fedor F FICHE FILM RĂ©sumĂ© Le pĂšre et le fils partagent un appartement sous les toits. Depuis des annĂ©es, ils vivent seuls, dans un monde Ă  part, rempli de souve- nirs et de rituels quotidiens. Parfois, on dirait des frĂšres. Parfois mĂȘme des amants. Suivant l’exemple de son pĂšre, Alexei est inscrit Ă  l’Ecole Militaire. Il aime le sport, n’en fait qu’à sa tĂȘte. Son amie lui pose pro- blĂšme. Elle est jalouse de la rela- tion trop intime avec son pĂšre. Et sachant que tĂŽt ou tard, tout fils doit abandonner le foyer familial, Alexei est troublĂ©. Son pĂšre sait qu’il devrait accepter un meilleur poste dans une autre ville, peut-ĂȘtre mĂȘme envisager de se remarier. Mais qui alors consolera Alexei de ses cauchemars ? Jamais un amour entre pĂšre et fils n’aura Ă©tĂ© aussi fort. Critique 
 PĂšre, Fils , aprĂšs MĂšre et Fils , est le deuxiĂšme volet d’une trilo- gie consacrĂ©e Ă  l’étude des rela- tions humaines au sein de la sphĂšre familiale. Disons-le tout de suite, l’accĂšs Ă  cette troublante parabole ne va pas de soi, tant le rĂ©alisa- teur semble gommer dĂšs le dĂ©but toute forme de repĂšres temporels, topographiques le spectateur a la libertĂ© de se perdre en abandonnant son regard sur les corps magnifiĂ©s par une lumiĂšre sĂ©pia et la beautĂ© des paysages, qui deviennent Ă  eux seuls des objets sensuels. Ainsi, voici un pĂšre et son fils cloĂź- trĂ©s dans un appartement qui donne sur la mer. D’eux, on ne sait rien ou presque le pĂšre a arrĂȘtĂ© de tra- vailler aprĂšs avoir quittĂ© son rĂ©gi- ment ; son fils, adolescent en passe de devenir adulte, a pris le relais et est entrĂ© Ă  l’Ecole Militaire. 
 Le 1 PĂšre, fils Otets i syn de Alexandre Sokurov D O C U M E N T S L E F R A N C E 2 plus troublant est la maniĂšre dont l’auteur capte ces contacts aussi charnels qu’équivoques, sans jamais les apparenter Ă  de l’ho- mosexualitĂ©. Si Sokourov filme avec une telle pudeur, une telle attention aux frĂ©missements qui parcourent la chair, c’est peut-ĂȘtre pour mieux restituer une forme de douceur qui manque au monde c’est en tous cas le monde du pĂšre et de son fils qui est canali- sĂ© dans ce rapport fusionnel. Tels une muraille protectrice, leurs enlacements formulent un hypo- thĂ©tique retour Ă  une origine oĂč le pĂšre enfanterait sans la mĂšre la vie comme un retour dĂ©finitif Ă  un masculin, telle serait pour Sokourov la façon d’envisager la paternitĂ©... De cet Ă©tat retrouvĂ©, on ne perçoit pas bien quel est le vrai rapport au rĂ©el. Si bien qu’il ne reste plus que des impres- sions lumineuses, proustiennes, fantasmatiques. Les lieux sont rendus le plus abstrait possible sommes-nous bien en Russie ou dans une quelconque rĂ©gion Ă©thĂ©rĂ©e du Portugal ?, tels des tableaux Ă  l’atmosphĂšre laiteuse et aĂ©rienne. Simon LegrĂ© Tout commence par un corps Ă  corps fiĂ©vreux, des muscles et des bras se tendent, se serrent dans des gros plans qui gardent le mystĂšre sur ces deux ĂȘtres, homme ou femme et sur le sens de leur lutte ou de leur amour. Puis la camĂ©ra s’écarte douce- ment et laisse deviner qu’il s’agit de deux hommes, un trĂšs jeune et l’autre plus ĂągĂ© qui lui donne des conseils sur le monde qui les entoure. Sont-ils amants, sont-ils frĂšres ? Sur les liens entre ce pĂšre et ce fils, Sokourov laisse flotter le doute et l’ambiguĂŻtĂ© quelques minutes de plus le long de ces plans anamorphosĂ©s qui sont sa marque de cinĂ©aste. Chaque ins- tant de PĂšre et fils s’apparente Ă  un songe Ă©veillĂ© ou Ă  un cauche- mar cotonneux et en maintient la mĂ©canique, cette surprise cons- tante, cette attention puissante Ă  des dĂ©tails en apparence insigni- fiants. 
 Plus tard, la jeune fille que [le fils] aime lui lance son collier de verre par la fenĂȘtre, il le serre dans sa paume et rĂ©pond c’est chaud, c’est tout ce qu’il me reste». Car Sokourov pour- suit sa quĂȘte singuliĂšre celle des cinq sens Ă  travers les images cinĂ©matographiques par instants sentir le toucher, le parfum et le goĂ»t d’une peau aimĂ©e, les sons exacerbĂ©s dans une maison fami- liĂšre. Comme d’autres oeuvres de ce cinĂ©aste sorcier, PĂšre et fils par sa beautĂ© profonde et son mystĂšre enivrant reste une des plus belles expĂ©riences Ă  vivre dans une salle obscure et une des plus inoubliables. Delphine Valloire 
 AprĂšs MĂšre et fils 1996, Alexander Sokurov a choisi Ă  nouveau la parabole pour cette deuxiĂšme partie de sa trilogie sur le drame des relations humai- nes. Le rĂ©alisateur qui vit Ă  St Petersbourg, nous conte l’histoire d’un amour profond et dĂ©vouĂ© entre un pĂšre et son fils qui contient davantage d’élĂ©ments mythologiques qu’il ne puise dans la vie rĂ©elle. Ce conte n’a pas ni dĂ©but ni fin, ni aucun point d’an- crage temporel ou gĂ©ographique. Nous sommes dans un rĂȘve, oĂč les toits et les rues Ă©troites d’une ville du nord sont baignĂ©s du soleil du sud, oĂč les costumes des personnages ne nous rappellent ni le prĂ©sent ni le passĂ©, un rĂȘve qui se joue dans un appartement presque surrĂ©el, exception faite de quelques insignes reconnais- sables. Dans ce dĂ©cor mystique et collectif, ce film nous entraĂźne dans les mĂ©andres et les rituels d’adieu d’un couple d’hommes atypique. Couper le cordon ombi- lical est aussi douloureux pour Alexej, le fils, qui a des problĂš- mes avec sa copine et souhaite, comme son pĂšre, faire une carriĂš- re militaire, que le pĂšre, Ă  qui ce fils rappelle sa dĂ©funte femme, le grand amour de sa vie. Pour incarner ces deux rĂŽles, Sokurov a choisi deux comĂ©diens amateurs trop proches en Ăąge pour que l’on ne remette pas en question leur lien filial. Il pourrait tout aussi bien s’agir d’une relation amou- reuse homosexuelle maquillĂ©e ainsi Ă  cause de leurs liens avec l’armĂ©e et dont les contraintes extĂ©rieures viendront Ă  bout. Avec sa façon bien Ă  lui de faire par- ler les images et d’assembler la bande sonore, le rĂ©alisateur russe nous emmĂšne Ă  nouveau dans un monde hermĂ©tique, sans repĂšres temporels ou spatiaux. 
 Martin Rosefeldt D O C U M E N T S L E F R A N C E 3 Entretien avec le rĂ©alisa- teur PĂšre, fils, le nouveau film d’Alexandre Sokourov, sort aujourd’hui sur nos Ă©crans. Rencontre avec le cĂ©lĂšbre Russe Ă  Saint-PĂ©tersbourg. C’est au coeur des studios Lenfilm, dans un Saint-PĂ©tersbourg enneigĂ©, que nous avons rencontrĂ© Alexandre Sokourov. Alors qu’il prĂ©pare "son" Hirohito . La traduction du titre russe est "PĂšre et fils". Le film sort en France sous le titre PĂšre, fils . Qu’en pensez-vous ? Alexandre Sokourov. Cette ver- sion française me plaĂźt. Avec "et", le pĂšre et le fils sont ensemble alors qu’avec une virgule, ils sont sĂ©parĂ©s. "PĂšre et fils" induit un contexte religieux, biblique, "PĂšre, fils" prend un sens nouveau mais il s’agit toujours d’une forme additionnelle. Dans le premier cas, ils sont rĂ©conciliĂ©s. Dans le second, l’un devient l’autre, se mĂȘlant de maniĂšre fusionnelle comme des ruisseaux. Cette rela- tion est douce comme une cares- se. Les caresses du pĂšre et de la mĂšre restent dans la mĂ©moire des enfants lorsque leurs parents meurent. Cette mĂ©moire des sens est aussi dans l’image de la Vierge qui tient le Christ dans ses bras. C’est la chaleur et la tradition du geste qui crĂ©ent une confiance sans limite. Cette relation charnelle est cul- turelle. Alexandre Sokourov. Le pĂšre et le fils sont des modĂšles de vie comme deux miroirs face Ă  face. Cette relation devrait ĂȘtre cultu- rellement d’importance mais ne l’est pas. Elle n’est pas Ă©tudiĂ©e de maniĂšre approfondie dans la littĂ©rature. Pas plus que la rela- tion mĂšre-fille... Bergman l’a montrĂ© maintes fois de maniĂšre douloureuse, voire terrifiante. Les guerres entre les membres d’une famille ne m’intĂ©ressent pas. Ce n’est pas ma culture. Si des ĂȘtres se dĂ©chirent, ce ne peut-ĂȘtre que par amour mais le conflit n’expli- que rien, n’éclaire rien. Le pĂšre a Ă©tĂ© militaire et le fils est dans une Ă©cole militaire... Votre pĂšre Ă©tait militaire. Ce choix vous est-il passĂ© par la tĂȘte ? Alexandre Sokourov. Le pĂšre donne l’exemple, le fils suit son chemin. Sans rĂ©flĂ©chir. C’est comme les insectes qui muent. C’est Ă©pidermique. Je regarde mon hĂ©ros trĂšs attentivement pendant une pĂ©riode trĂšs courte de sa vie. Il n’est pas exclu que par la suite, il considĂšre son choix avec une certaine ironie et mĂȘme se demande comment cette idĂ©e saugrenue lui est venue Ă  l’esprit. J’ai eu moi-mĂȘme cette envie mais pas trĂšs longtemps parce que mon pĂšre Ă©tait trĂšs dur. Il m’a justement manquĂ© ce que j’ai inventĂ© dans mon film qui est un conte fait pour que les pĂšres et les fils se regardent et Ă©chan- gent des sentiments parmi les plus chauds, les plus doux et les plus tendres qui soient. Ces senti- ments sont trop souvent refoulĂ©s, ce qui entraĂźne le conflit familial. C’est difficile d’exprimer intel- lectuellement un lien charnel. Alexandre Sokourov. Le sens pro- fond de cette relation vient du fait que c’est le pĂšre qui a "fait" le fils. C’est pourquoi on doit aimer son pĂšre et le respecter. C’est un devoir naturel. Sans ĂȘtre toujours d’accord avec son pĂšre, on ne peut pas transgresser des liens qui sont sacrĂ©s. L’homme n’est pas aussi libre qu’il le croit. Aimer est un travail qui consis- te Ă  savoir prendre ses distan- ces. Lorsqu’un enfant naĂźt, il est physiologiquement issu de ses parents mais il peut ĂȘtre l’enfant de ses arriĂšre-arriĂšre-grands- parents. C’est naturel. Lorsqu’il naĂźt, l’enfant n’a pas d’ñme. C’est le travail de ses parents de lui en donner une. Pour qu’il devienne un ĂȘtre humain. Mais quand un pĂšre dit "Tu es mon fils, pour- quoi te comportes-tu ainsi ?", le fils ne peut pas comprendre que cet "Ă©tranger" se permette de lui demander d’ĂȘtre diffĂ©rent de ce qu’il est. Que signifie ĂȘtre le fils de quelqu’un ? Ce n’est pas de l’ordre d’une relation sociale mais d’un sentiment intĂ©rieur, dĂ©tachĂ© de toute contingence. Comme dans MĂšre et fils, ce sentiment s’exprime Ă  travers la peinture, la lumiĂšre intĂ©rieure. Le cinĂ©ma est fait d’autres arts, c’est ce que j’appelle le symphonisme. Le sens symphoniste du cinĂ©ma est sa tonalitĂ©. Comme dans une sym- phonie musicale, l’"intonation" peut ĂȘtre agrĂ©able comme dĂ©sa- grĂ©able mais l’ensemble reste merveilleux et complexe. Si la musique domine aussi, c’est parce qu’elle vient des profon- deurs. C’est un art sans fioritu- res, essentiel dans PĂšre, fils oĂč l’éthique demande harmonie et beautĂ©. Dans PĂšre, fils , la mĂšre est morte et le fils n’assume pas sa relation avec une jeune fille. Cela vient-il d’un historique des Ă©vĂ©ne- ments familiaux ? Alexandre Sokourov. La prĂ©sen- L E F R A N C E D O C U M E N T S 4 ce d’une mĂšre et d’un pĂšre n’est pas formelle. La mĂšre vivante, mĂȘme Ă©loignĂ©e, donne une assu- rance Ă  la vie de son enfant. Dans Moloch et Taurus , les "hĂ©ros" sont malheureux dĂšs l’enfance car il n’y a pas de bonheur sans la mĂšre. Dans PĂšre, fils , la mĂšre est partie trop vite. Le vide aurait Ă©tĂ© tout aussi profond si c’était le pĂšre qui Ă©tait disparu. La per- sonne qui part avant l’heure est une Ăąme qui n’a pu effectuer son devoir. La premiĂšre rencontre entre le fils et la jeune fille se fait alors qu’elle le regarde du haut d’un balcon c’est le "regard" d’une mĂšre sur un fils dĂ©sarmĂ©. Il comprend alors que sa vie ne peut ĂȘtre aboutie sans la prĂ©sence de la mĂšre, qu’il lui faudra effectuer un immense travail intĂ©rieur pour surmonter cet obstacle. Car le pĂšre et le fils s’aiment mais sans percevoir pourquoi l’amour et la tendresse qui existent entre eux ne permettent pas la comprĂ©hen- sion. 
 Entretien rĂ©alisĂ© par MichĂšle Levieux traduit du russe par Elena Karpel Le rĂ©alisateur NĂ© en 1951 en SibĂ©rie, Alexandre Sokourov a grandi en Pologne et au TurkmĂ©nistan, suivant son pĂšre officier de carriĂšre. De 1969 Ă  1974, il rĂ©side Ă  Gorki oĂč il est Ă©tudiant Ă  la facultĂ© d’histoire et assistant rĂ©alisateur pour la tĂ©lĂ©vision. Jusqu’en 1979, il suit les cours de l’école de cinĂ©ma de Moscou, dans le dĂ©partement des Sciences populaires, dirigĂ© par Alexandre Zgouridi. En guise de film de fin d’étude de vingt minu- tes, il termine en 1978 son pre- mier long mĂ©trage La voix soli- taire de l’homme . Le film est refusĂ© par l’école et n’obtient pas l’autorisation d’ĂȘtre projetĂ©. Les films qu’il tourne Ă  partir de 1980 au Studio de films documentai- res de Leningrad connaissent les mĂȘmes difficultĂ©s de diffusion. MalgrĂ© le soutien de Tarkovski, il faut attendre 1986 pour que les films de Sokourov puissent ĂȘtre projetĂ©s. Alexandre Sokourov a rĂ©alisĂ© environ trente films documen- taires ou de fiction. Il est dĂ©sor- mais reconnu comme un des plus importants rĂ©alisateurs russes contemporains. Fiche distributeur Filmographie La voix solitaire de l’homme 1978 Sonate pour Hitler 1979 Le dĂ©gradĂ© 1980 Sonate pour Alto Dim itri Chostakovitch 1982 Et rien de plus 1982 La mĂ©moire des coeurs brĂ»lĂ©s 1983 L’offrande du soir 1984 Patience labeur 1985 ÉlĂ©gie L’indiffĂ©rence chagrine 1987 ÉlĂ©gie moscovite Le jour de l’éclipse 1988 Sauve et protĂšge 1989 ÉlĂ©gie soviĂ©tique ÉlĂ©gie pĂ©tersbourgeoise C in Ă© -J o u rn a l C h ro n iq u e lĂ©ningradienne n°5» 1990 Le deuxiĂšme cercle A propos des Ă©vĂ©nements de Transcaucasie Un exemple d’intonation ÉlĂ©gie simple La pierre 1992 ÉlĂ©gie de Russie 1993 Pages cachĂ©es Les voix de l’ñme 1995 ÉlĂ©gie Orientale 1996 MĂšre et fils 1997 Otets i syn 2003 PĂšre, fils Documents disponibles au France Revue de presse Pour plus de renseignements tĂ©l 04 77 32 61 26 SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S É E R E C H E R C H E 8, RUE DE LA VALSE 42100 SAINT-ETIENNE RÉPONDEUR Fax PetitsMatinsFC Le RĂ©veil Culturel par Tewfik Hakem Tewfik Hakem s'entretient avec l'historien de l'art, Pascal Bonafoux, Ă  propos de l'exposition Renoir pĂšre et fils. Peinture et cinĂ©ma au MusĂ©e d'Orsay. Il propose un autre regard sur cette exposition et publie Les 100 tableaux qui racontent Renoir aux Ă©ditions ChĂȘne. Il y a une diffĂ©rence fondamentale entre le pĂšre et le fils. Bien sĂ»r, que le fils a une admiration sans bornes pour son pĂšre - comment se dĂ©faire d'un tel gĂ©nie - mais l'essentiel est ailleurs ; c'est que les toiles de Renoir sont faites pour ĂȘtre vues dans le calme, dans la sĂ©rĂ©nitĂ©, le temps immobilisĂ© de la peinture, et le cinĂ©ma, c'est des images qui bougent. C'est une totale contradiction avec le cinĂ©ma. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent Ă  nos partenaires de vous proposer des publicitĂ©s et des contenus personnalisĂ©s en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intĂ©rĂȘt. 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Pour Amnesty International, elle ne serait mĂȘme pas adoptĂ©e de nos jours. À l’époque, parmi les États membres des Nations Unies qui s’étaient abstenus, L’Afrique du Sud contestait l’égalitĂ© de tous les humains, l’Arabie saoudite celle des hommes et des femmes et l’Union soviĂ©tique la notion d’universalitĂ©. Dans l’ensemble, les choses n’ont guĂšre Ă©voluĂ©, elles ont mĂȘme rĂ©gressĂ© un peu partout dans le monde. Sur le site d’information et d’analyse AOC, Mireille Delmas-Marty partage le constat d’échec, Ă  commencer par l’article 1 Les hommes naissent libres et Ă©gaux en dignitĂ© et en droits ». Mais elle insiste sur le caractĂšre dynamique des droits de l’homme, dĂšs lors qu’on les considĂšre comme un processus plutĂŽt qu’un concept fondateur. La spĂ©cialiste de l’internationalisation du droit rappelle les nombreux dispositifs que cette dĂ©claration a engendrĂ©s, qui contrairement Ă  elle, sont contraignants, notamment les deux Pactes ONU de 1966 sur les droits Ă©conomiques, sociaux et culturels et sur les droits civils et politiques ou les conventions rĂ©gionales Convention europĂ©enne ou interamĂ©ricaine des droits de l’homme, Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ». Ces textes rĂ©gionaux ont prĂ©vu la mise en place de Cours des droits de l’homme, que l’Europe, l’AmĂ©rique et l’Afrique ont d’ores et dĂ©jĂ  instituĂ©es. C’est lĂ , pour la juriste, la meilleure façon d’articuler universalisme et pluralisme elle rappelle la technique juridique mise en place par les juges de la Cour europĂ©enne des droits de l’homme CEDH, celle de la marge nationale d’apprĂ©ciation ». Dans l’ensemble, malgrĂ© les Ă©checs et les impasses, la DĂ©claration universelle des droits de l’homme a engagĂ© un processus d’humanisation progressive et mĂȘme rĂ©ciproque », comme l’ont montrĂ©, peu aprĂšs son adoption, les mouvements de dĂ©colonisation. Le dĂ©bat sur la question de l’universalitĂ© cache souvent de la part de ceux qui la contestent une volontĂ© de maintenir un ordre Ă©tabli oĂč les droits de l’individu, hommes et femmes, comptent pour peu. Mariages forcĂ©s, excision, traitements dĂ©gradants, recours Ă  la torture ou Ă  la surveillance gĂ©nĂ©ralisĂ©e ne peuvent s’autoriser d’une lĂ©gitimitĂ© culturelle qu’à raison du dĂ©ni de ce processus d’humanisation ». Comme le souligne, dans la page DĂ©bats de La Croix, Magali Lafourcade, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, opposer universalitĂ© et diversitĂ© est absurde ». La Charte arabe des droits de l’homme s’adosse Ă  la charia et la Chine revendique une tradition confucianiste faisant primer la communautĂ© sur l’individu, ou le droit au dĂ©veloppement sur les droits civils et politiques ». Mais il faut considĂ©rer les droits humains comme une sorte de filet de protection minimal ». Car on doit pouvoir revendiquer le fait de ne pas ĂȘtre torturĂ© quelle que soit sa culture, les traditions de son pays ou son niveau de dĂ©veloppement ! » Et ce type de clause minimale devrait pouvoir faire l’unanimitĂ©. Les Enjeux Internationaux par Xavier Martinet AprĂšs 3 semaines en dĂ©tention, Carlos Ghosn a Ă©tĂ© mis hier en examen pour avoir dissimulĂ© des millions d’euros de revenus au fisc japonais. L’affaire rĂ©veille des tensions diplomatico-industrielles. Pourrait-elle ĂȘtre un obstacle au rĂ©chauffement Franco-Japonais cette annĂ©e ? Xavier Martinet s'entretient avec Franck Michelin, professeur Ă  la Teikyo University Faculty of Economics, Tokyo, et membre de l'AcadĂ©mie des Sciences d'Outre-Mer L'Humeur du matin par Guillaume Erner Il existe un exemple cĂ©lĂšbre de reniement politique
 Et c’est bien Ă©videmment l’exemple de De Gaulle, chose Ă©trange puisqu’il est probablement aujourd’hui l’homme politique aurĂ©olĂ© d’un prestige intact, ce qui ne court pas les ronds-points de par chez nous
 Rappeler le souvenir des reniements de De Gaulle n’est pas inutile ces temps-ci, puisque ce que demande une bonne partie des Gilets Jaunes Ă  Emmanuel Macron, c’est de mener une politique situĂ©e aux antipodes de celle qu’il a dĂ©fendue pendant la campagne, depuis le rĂ©tablissement de l’ISF jusqu’à l’augmentation sensible des bas salaires. Et, le seul homme politique qui a fait cela, en France, Ă  ma connaissance, c’est Charles de Gaulle, lequel a rendu l’AlgĂ©rie indĂ©pendante aprĂšs s’ĂȘtre exclamĂ© vive l’AlgĂ©rie française », le 6 juin 1958, Ă  Mostaganem, ville alors situĂ©e dans le dĂ©partement d’Oran. Mieux que le je vous ai compris » et ajoutant Ă  partir d'aujourd'hui, la France considĂšre que, dans toute l'AlgĂ©rie, il n'y a qu'une seule catĂ©gorie d'habitants il n'y a que des Français Ă  part entiĂšre. ». Ce vive l’AlgĂ©rie française tĂ©moigne d’une Ă©vidence toute la formation de Charles de Gaulle, son milieu, son Ă©thos dirait on, le conduisait Ă  dĂ©fendre l’AlgĂ©rie française, plus ou pire encore, Ă  considĂ©rer que l’AlgĂ©rie ne pouvait ĂȘtre que française. Jusqu’à la fin de sa vie, il le pensa, lĂąchant d’ailleurs au soir de son existence, en 1969, lors d’un diner avec Malraux, cette boutade sibylline l’AlgĂ©rie restera française comme la Gaule restera romaine ». Cela explique du reste la violence dont il a Ă©tĂ© l’objet de la part de l’OAS, l’organisation armĂ©e secrĂšte, dont le plus doux des slogans Ă  l’encontre du gĂ©nĂ©ral Ă©tait De Gaulle dĂ©mission ». S’il y eut l’attentat du Petit Clamart, c’est bien entendu parce que De Gaulle avait abandonnĂ© l’AlgĂ©rie pour ces conspirateurs pro AlgĂ©rie française, mais c’est aussi parce qu’ils considĂ©raient que De Gaulle Ă©tait un des leurs, en somme, qu’ils avaient Ă©tĂ© trahis par leur propre camp, comme Jean-Marie Bastien-Thiry, l’instigateur de l’attentat, l’expliqua lors de son procĂšs. Tout cela pour dire qu’en France, il est possible de mener une politique strictement orthogonale aux engagements de campagne et rester cependant, dans l’esprit de certains — de la plupart, pourrait-on dire — le plus illustre des français. PetitsMatinsFC

le pÚre était peintre et le fils cinéaste